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mercredi 16 février 2011

Les 10 pays les plus riches

Avec une nouvelle hausse de 10,3% en 2010, le PIB chinois est passé devant celui du Japon.


1 - Etats-Unis : 14.660,2 milliards de dollars
La reprise économique s'est renforcée aux Etats-Unis en 2010. Après sa stagnation de 2008 et sa chute de 2,6% en 2009, le PIB a comblé ses pertes de la récession.

2 - Chine : 5.878,6 milliards de dollars
L'économie chinoise a dépassé celle de son voisin en 2010 et est devenue la deuxième du monde, derrière celle les Etats-Unis, une place qu'occupait l'économie nippone depuis 1968.

3 - Japon : 5.474,2 milliards de dollars
Lourdement frappée par la récession économique mondiale en 2008 et 2009, l'économie du Japon s'est relevée en 2010, sa croissance atteignant 3,9%, mais cela n'a pas permis à l'archipel de conserver sa deuxième position face à la Chine en ascension rapide.

4 – Allemagne : 3.305,8 milliards de dollars
Doublée par la Chine en 2007, l'Allemagne, dont l'économie a été durement touchée par la crise, a rebondi de 3,6% en 2010 - un chiffre jamais vu depuis la réunification du pays.

5 – France : 2.555,4 milliards de dollars
Le gouvernement français s'est engagé coûte que coûte à ramener son déficit public de 7,7% du PIB ou un peu moins en 2010, à 6% cette année et 4,6% en 2012. Il a déjà commencé à préparer les esprits à une rigueur accrue avec un nouvel effort annoncé de réduction des niches fiscales.

6 - Royaume-Uni : 2.258,5 milliards de dollars
Le gouvernement britannique a annoncé le relèvement d'une taxe imposée aux banques pour aider à combler le déficit public. Cette taxe doit aider le pays à faire face à son déficit public", supérieur à 10% du PIB.

7 – Italie : 2.036,5 milliards de dollars
L'Italie a adopté en juillet dernier un plan d'austérité de 25 milliards d'euros portant sur les années 2011 et 2012 qui devrait lui permettre de ramener son déficit à 2,7% en 2012 contre un niveau de 5,3% en 2009. Sa dette publique avoisine encore 120% de son PIB.

8 - Brésil : 2.023,5 milliards de dollars
Le gouvernement brésilien a annoncé des coupes budgétaires de 30 milliards de dollars en 2011 afin de freiner l'inflation, mais elles ne toucheront ni les programmes sociaux ni les investissements dans les infrastructures. Le but en 2011 est de parvenir à une hausse de 5% du PIB, après 7,5% en 2010.

9 – Canada : 1.563,6 milliards de dollars
L'économie canadienne a connu une croissance plus faible que prévu au troisième trimestre, le PIB ne progressant que de 1% en rythme annuel, en raison notamment de la faiblesse des exportations.

10 – Russie : 1.476,9 milliards de dollars
Le chiffre pour 2010 est légèrement meilleur que prévu, le Premier ministre russe, Vladimir Poutine, ayant indiqué à la mi-janvier que la hausse du PIB s'était établie à 3,8%.
Rosstat a précisé avoir révisé son estimation pour 2009, à moins 7,8% contre moins 7,9% précédemment.

(L. M. - Nouvelobs.com)

mardi 15 février 2011

Chine : la sécheresse persiste | zegreenweb

Chine : la sécheresse persiste | zegreenweb

Chine : la sécheresse persiste

Chine : la sécheresse persiste
La Russie a été confrontée à une canicule épique l’été dernier. De celles qui marquent les esprits dans d’autres zones du globe et que les « climato-convaincus » vont spontanément imputer à la hausse du thermomètre mondial, laquelle serait aussi, indirectement, à l’origine des dramatiques inondations en Australie, en Afrique du Sud, au Brésil et en Sri Lanka.
On ne jurerait pas non plus que le dérèglement climatique ne soit pas lié à la terrible vague de sécheresse qui touche le nord de la Chine, menace sérieusement la récolte de blé – donc la sécurité alimentaire d’une partie du pays – et complique l’approvisionnement en eau. Les précipitations sont en chute libre depuis octobre dernier et la réponse de Pékin aura été tardive. L’état d’urgence a néanmoins été décrété et six milliards sept cents millions de yuans (huit cent quarante-cinq millions d’euros) ont été débloqués dans le cadre d’un gigantesque plan national.
Touchées de plein fouet, les provinces du Hebei, du Henan, du Jiangsu, du Shandong et du Shanxi pèsent à elles cinq 60 % de la superficie ensemencée de l’Empire du Milieu et les deux tiers de la production nationale de blé, pas encore affectée mais qui pourrait le devenir si les températures devaient persister dans leur niveau inhabituel. A contrario des températures anormalement froides pourraient selon la FAO (Food and Agriculture Organization), qui a publié un rapport la semaine dernière, avoir un effet encore plus dévastateur En attendant, les chutes de neige de jeudi ont été insuffisantes pour écarter le risque agricole, toujours très élevé malgré l’envoi par des météorologues chinois de substances chimiques pour provoquer des précipitations – une méthode radicale et spectaculaire dans les petits papiers des décideurs depuis plusieurs années.
La Cité Interdite est elle aussi touchée puisque les précipitations observées dans la nuit de mercredi à jeudi étaient les premières depuis… cent-huit jours. Il fallait remonter au milieu du XXe siècle pour trouver un hiver au cours duquel les premières neiges sont tombées début février.
Le plan précité prévoit notamment de stimuler la production de riz en le payant plus cher à la récolte, de sorte à inciter les paysans à produire plus, et de construire des puits et de nouveaux systèmes d’irrigation. Les autorités envisagent aussi de détourner de l’eau vers les régions les plus affectées. Une disposition qui ne devrait pas faire l’unanimité auprès des écologistes. Sans doute le cadet des soucis des gouvernants, qui ont par ailleurs promis de puiser dans les réserves pour ne pas entraîner une flambée des prix des denrées alimentaires. Une initiative louable face aux niveaux records atteints ces dernières semaines du fait notamment des inondations en Australie.
Crédit photo : flickr - flydime

Le sacre chinois n'émeut pas les Japonais

S'il est conscient de la montée en puissance de son voisin communiste, le Japon pointe ses réussites sociales et son PIB par habitant qui reste dix fois supérieur à celui de la Chine.

En 1979, Ezra Vogel, un professeur d'Harvard, fit frissonner l'Occident en proclamant dans son livre « Le Japon médaille d'or » que l'archipel, qui enchaînait alors les records de croissance, allait rapidement s'imposer comme la nation industrielle la plus puissante de la planète. Les économistes rivalisaient de courbes programmant, à courte échéance, le sacre du pays. Trois décennies plus tard, le gouvernement nippon a annoncé, lundi 14 février, sans émotion, que le PIB nominal de la Chine était désormais supérieur au sien.
La nouvelle, perçue, depuis plusieurs années, comme «inéluctable » par les Japonais n'a enclenché aucun débat dans le pays. « Nous ne sommes pas engagés dans des activités économiques pour faire bonne figure dans un classement mais pour améliorer la vie des gens », a expliqué Kaoru Yosano, le ministre de l'Economie, avant de rappeler que le développement de la Chine représentait un formidable moteur de croissance pour le Japon. La Chine absorbe désormais 19% des exportations de l'archipel et l'an dernier 1,41 million de touristes Chinois sont venus visiter le pays et acheter les produits de Canon, Sony et autres Shiseido, réputés pour leur qualité.

Qualité de vie

Si l'Occident aime à pointer, pour conjurer ses propres angoisses, la « décadence » du Japon, qui souffre d'atonie depuis l'éclatement dans les années 1990 de ses bulles immobilière et boursière, l'Asie porte toujours un regard admirateur sur le pays. « L'Inde, le Vietnam et la Thaïlande louent la réussite économique du pays et sa capacité à générer une croissance basée sur la qualité et la valeur ajoutée et non sur la production de masse », note Sherman Abe, le responsable de la chaire de stratégie économique internationale financée par le fonds belge Gimv à l'Université Hitotsubashi.
Cette vision conforte la population japonaise, qui tout en reconnaissant la perte d'influence de Tokyo et la montée en puissance de la Chine, se délecte de la qualité de vie que son développement a généré. Jouissant d'un PIB annuel par habitant de 34.000 dollars, dix fois supérieur à l'équivalent chinois, d'un taux de chômage d'à peine 5%, d'une espérance de vie de plus de 82 ans et d'une paix sociale inébranlable, le Japon ne nourrit dès lors aucun complexe face à son grand voisin communiste.
YANN ROUSSEAU, CORRESPONDANT À TOKYO
14/02/11 | 16:30 |
Les Echos